C’était le 14 août dernier à Brazzaville, à l’occasion de la prestation de serment du président Denis Sassou Nguesso. Lorsqu’on a entonné l’hymne national pour tout clôturer en beauté, le chef ayant tout dit et tout promis en levant sa main droite, Gérard Bistsindou, président de la Cour constitutionnelle est reste assis, épathé certainement par la grandeur de l’événement.
C’est lui-èmême, le président Sassou Nguesso, qui ne voulait pas que sa cérémonie se gâte, qui lui demande se lever. Il avait complètremlent oublié, a dit quelqu’un dans la salle, alors que deux ministres du gouvernement, se regardant les yeux dans les yeux, ont tout simplement remué la tête. Merde !
Au moment de donner acte au président de la République qui venait de prêter, avec brio, son serment devant ses homologues venus d'Afrique, Ya Gérard a également oublié de prendre acte. Heureusement et curieusement, le secrétaire général de la Cour constitutionnelle, Antonin Mokoko, a fait ressortir cela dans son procès verbal.
Pressé, Gérard Bitsindou s'est plutôt fourvoyé dans les félicitations politiques du genre victoire incontestablement écrasante, au lieu de rester dans le strict cadre de la prestation de serment. Quelqu'un posté quelque part dans cette imposante salle du Palais de parlement a aussi remarqué que Ya Gérard n'avait pas tout de suite son stylo pour signer séance tenante le procès verbal, comme cela est de coutume.
Ha, mais, vous savez! Ces choses, on les oublie tout de suite après, malgré de tas et de tas de répétitions faites à la maison et au bureau. La veille on est meilleur, mais le jour J on devient pire, oui pire qu'un des frères Dupont, un vrai clown pour faire rire.
Mais c'est juste pour rire, ce n'est pas pour faire du mal aux gens. On ne croit pas que le président Denis Sassou Nguesso effacera le nom de Gérard Bitsindou de la nouvelle équipe gouvernementale. Car vous savez, Beauclair Gabriel Entcha Ebia(parti lui aussi dans une ambassade sans réputation), avait été nommé ministre de la justice et des droits humains après avoir fait un beau discours à l'investiture en 2002 du président Sassou Nguesso. C'est pas rien, cette audience de prestation de serment!