Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Depuis le 29 juillet, bien d’esprits naïfs sont en proie à un vague-à-l’âme au sujet des examens de laboratoire qui leur ont été demandés. A quel laboratoire d’analyses médicales se confier ? A l’origine de ce trouble, une feuille de choux publiée sur les réseaux sociaux et qui accuse le laboratoire Bioquick  de donner « de faux résultats d’examen ». Si l’on ne peut se confier à Bioquick, ce grand baobab des analyses médicales au Congo depuis 31 ans, à qui d’autres se confier se demande-t-on ici et là, l’air perplexe. Sans trop de peine, démêlons les fils de cet écheveau qui sent à 100% la calomnie.

L’auteur de l’article qui met à l’index Bioquick signe sous un pseudonyme : Stany Frank. Un nom pas du tout connu au nombre des grandes figures de la presse congolaise. Un homme qui, certes en mal de visibilité, a bien voulu se faire un nom en attaquant Bioquick, une icône des analyses médicales au Congo et dont l’acte de naissance a été signé depuis le 2 février 1989. 31 ans déjà ! Le titre de sa publication : « Le laboratoire BioQuick donne de faux résultats des examens sanguins B+ devient A+ » en dit long.

Titrant ainsi, il attaque, péremptoire : « C’est le cri d’alarme de plusieurs patients qui fustigent l’arnaque de ce laboratoire situé à Poto-Poto. Ayant pour laborantines des gens ramassés dans les quartiers de Brazzaville, Bioquick délivre des résultats erronés aux patients qui y vont faire des prélèvements sanguins ». Pour la charge de la preuve de ces allégations, Stany Frank parle, sans les nommer, de trois patients dont les groupes sanguins, se seraient miraculeusement mués « de B+ en B- , de 0+ en A+ et de A+ en AB+ ».

Curieux ! L’auteur de ‘’l’enquête’’ ne nous révèle pas comment il est venu à croiser la route de ses patients qui se sont ainsi confiés à lui.  Curieux aussi, les faux résultats des examens, ce n’est juste que dans le domaine des prélèvements faits pour déterminer les groupes sanguins. Tout est permis pour Stany de dénoncer « de nombreux aventuriers qui se sont mués en personnel médical au Congo. Des personnes mal intentionnées qui profitent du désordre régnant au Congo pour ouvrir des cabinets médicaux et laboratoires d’analyses médicales. C’est le cas de Bioquick, un laboratoire qui excelle dans la mutation des groupes sanguins de ses patients. Des séropositifs deviennent des séronégatifs, des sains sont déclarés positifs au Covid-19 » conclut notre « journaliste d’investigation » à la gomme.

Monsieur Joseph Ndinga, le patron de Bioquick serait-il vraiment une personne mal intentionnée ? Ne confondons pas tout de même torchons et serviettes !

Qui n’écoute une cloche n’écoute qu’un son. Pour en avoir le cœur net, nous avons rencontré le docteur Joseph Ndinga qui a bien voulu répondre à nos questions

 

Question : Accusé Joseph Ndinga…

Dr Joseph Ndinga : Accusé ! Ôtez-moi d’un doute : je ne vous crois pas un bourreau à la solde de nos adversaires ; un juge qui a déjà décidé de mon sort sans que je ne sois entendu. Comment donc vous pouvez me prendre pour un accusé alors que je dois, comme tout justiciable, bénéficier de la présomption d’innocence ? Accusé ?

 

Question : Vous êtes accusé d’être un infiltré dans le domaine médical, une personne mal intentionnée qui a ouvert un laboratoire d’analyses médicales dont le personnel est recruté parmi les parias de la ville.  Conséquence, les résultats de vos examens seraient contestés dans les autres laboratoires. Sans aller vite en besogne, quel est le fondement sur lequel vous avez ouvert Bioquick ?

 

Dr Joseph Ndinga : Le laboratoire Bioquick aurait bien voulu ne pas consacré son temps précieux pour répondre aux balivernes des névrosés titulaires des laboratoires minables, et des non habiletés de la biologie médicale se passant pour biologistes, mais vous connaissez le proverbe : « A renifler avec discrétion le pet d’un effronté, il vous juge sans nez ». N’est pas biologiste qui le veut. Ce titre n’est octroyé qu’aux médecins et aux pharmaciens d’abord, mais des médecins et pharmaciens qui ont acquis, en plus de leur diplôme, des certificats de spécialité conformes, qui leur donnent plein droit à avoir des autorisations ministérielles d’exercice en laboratoire d’analyses médicales :

Le titulaire de Bioquick est pharmacien et spécialisé en biologie médicale ; enseignant de biologie médicale à la Faculté de science de la santé ; membre du bureau de l’Ordre national des pharmaciens du Congo, chargé de la biologie médicale. Il a le premier laboratoire d’analyses médicales formel agréé de plein droit par le Ministère de la Santé et enfin il est titulaire de quatre (4) trophées d’excellence et de qualité (prix en or, prix en platine, prix en diamant) en matière d’analyses biomédicales à : Genève 2009 ; Paris 2011 ; - New York 2014 ; - Rome 2016.

Pour les balivernes dont l’auteur de cet article recherche à détourner notre fidèle clientèle, laquelle clientèle rigole du délire de ce réseau de malheur, mafieux, médiatique des aigris, qui comme le renard de la fable de la Fontaine voulant distraire notre aimable clientèle, qu’il pense être une clientèle à tromper comme le corbeau, par des paroles alléchantes et mensongères. Bioquick inviterait ce malade névrosé de cet acabit, de venir voir la technique de pointe de Bioquick, peut-être se repentirait-il de son mensonge.

Pour éclaircir de manière lapidaire des fausses allégations ainsi envoyées dans les réseaux sociaux :  la technique des groupes sanguins à Bioquick est authentique et contrôlée (les faux résultats de ce sens n’existent pas) ; le laboratoire ne fait jamais les tests de COVID-19, c’est un gros mensonge autrement, le ministère de la santé l’ayant interdit, il serait fermé, comme on l’a fait pour les laboratoires de Pointe- Noire. Qu’ils prennent les informations s’ils le veulent à l’inspection de la santé ; le personnel technique de Bioquick, n’est formé que des licenciés, diplômés en science d’analyses médicales, des titulaires de Master en biologie médicale, qui sont pour la plupart d’ailleurs mes étudiants formés à la Fac.

Le titulaire que je suis, c’est une vérité de La Palice, est compté parmi des compétences en biologie médicale que regorge  notre pays. Il n’y a donc pas lieu de parler d’incompétence à Bioquick, comme veut le dire ce Renard, responsable de la diffamation gratuite contre Bioquick. Oh ! Dommage, c’est un coup d’épée dans l’eau pour celui-là, si mal intentionné.

Cette situation est arrivée aux oreilles de l’inspection de santé, et  peut faire l’objet à déclencher au contraire des audits sur tous les laboratoires de la place, et que ceux non gérés  par les médecins et les pharmaciens biologistes seront fermés, d’office.

 Nous avons été mis à l’index mais, avant toutes choses, je crois que la charge de la preuve appartient à ceux qui allèguent. Où sont-ils ? Je veux qu’ils soient devant moi, avec les résultats de ces examens signés de nous. Non seulement je vais faire amende honorable mais je me serais fait le devoir de réparer le préjudice qu’ils auraient subi du fait de ces examens… Ils ne sont pas là et vous comprenez tout : c’était bien des personnes de mauvaise foi.

En somme cette feuille de choux sent la volonté de nuire aussi bien en amont qu’en aval. Et vous connaissez le proverbe : « Quand on n’aime pas quelqu’un, on l’accusera de soulever la poussière, quand bien même ses pieds sont dans l’eau ». Vous avez compris, Bioquick est mis à l’index par un homme de mauvaise foi. Bioquick est victime de son succès.

Avec Patrice Tsoumou

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :