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Le Général de la gendarmerie à la retraite, Emmanuel Ngouelondele Mongo, qui avait lancé le 1er  juillet dernier un appel à la désobéissance civile a indiqué au cours d’un meeting de l’opposition tenu vendredi au centre sportif de Makélékélé de Brazzavile que ses propos avaient été mal interprétés ! « Appeler à la désobéissance civile n’est pas synonyme de la guerre, je suis désolé », a-t-il déclaré devant quelque 6.000 personnes.

 

« Je suis un officier général de la gendarmerie, et je sais ce que je dis, on  ne peut pas me prêter des propos que je’ n’ai pas prononcés. J’ai appelé à la désobéissance civile, c’est clair, mais pas à la guerre », a-t-il précisé.

 

Quelques heures après l’appel du général Ngouelondélé en début juillet, le gouvernement avait publié une déclaration lue par le ministre Hellot Matson Mampouya, fustigeant « un comportement irresponsable » et une déclaration « appelant aux violences ».

 

Les organisations de la société civile, en majorité proches du pouvoir, avaient également dénoncé cette attitude, demandant d’ailleurs au général Ngouelondele de prendre ses enfants, ses neveux et sa femme pour commencer les manifestations liées à cette désobéissance civile.

 

« J’ai été mél compris. Quand les choses ne marchent pas dans ce pays on fait quoi ? On doit se taire à cause d’un seul homme qui se croit père de la paix ? » s’est interrogé l’officier général.

 

« De même, je vous dis que dimanche, il n’y aura pas vote, restez chez vous », a-t-il lancé aux populations qui étaient venues l'écouter, ajoutant : "C'est à prendre ou à laisser, je ne vous force pas. Mais c'est dommage si vous allez voter dimanche".
Tag(s) : #Politique
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