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C’est le 22 novembre 2010, date historique, forcément choisie par Dieu, que s’est ouvert à La Haye aux Pays Bas, devant la Cour pénale internationale (CPI) le procès de Jean Pierre Bermba Gombo, Sénateur et opposant de la République démocratique du Congo (RDC). Traîné devant ce tribunal pour « crimes contre l’humanité et crimes de guerre », le leader du Mouvement pour la libération du Congo (MLC) et commandant des forces de l’aile militaire de ce parti, devrait avoir envoyé entre 2002 et 2003 ses troupes faire la guerre en Centrafrique où l’ancien président Ange-Félix Patassé, les avaient appelées en rescousse.
D’après les victimes de ces exactions, les femmes auraient été copieusement violées durant des mois, alors que les autres populations affirment avoir perdu des biens de valeur comme les voitures de luxe, et ont vu leurs maisons terriblement pillées, et tout ça ramené à l'Equateur en RDC, au vu et au su du leader du MLC.
Mais le leader du MLC a toujours nié ces faits. C'est pourquoi d'ailleurs, sans surprise, il a encore plaidé non-coupable dès le début du procès! Il répète souvent et ce, sans se fatiguer, n’avoir pas été au courant de ce que ces gars foutaient en RCA comme pagaille.
Mais, pourtant, le procureur de la CPI, ce Luis Moreno Ocampo n’a jamais prêté une seule fois l’oreille à ces histoires de défense de l’homme de l’Equateur. Au contraire, le procureur a travaillé dur, comme y en a pas, en organisant des voyages partout en RDC et en RCA pour trouver de quoi condamner l’opposant de Joseph Kabila.
Longtemps attendu à Kinshasa, ce procès avait même donné lieu à des veillées de prière dans les milieux favorables au MLC. Les militants chrétiens avaient même eu des révélations annonçant dans un court futur la libération de leur leader. Mais, fin de fin, le charman continue à manger de la moutarde d’Amsterdam dont lui seul connaît le goût ! Et toutes ces prophéties, propres à la RDC tardent toujours à se concrétiser. Heureusement que ces chrétiens-militants ont eu grande foi, et continuent à croire que Dieu va faire!!!
Au-delà de tout cela, au-delà de la politique politicienne, il ne faut cependant pas oublier qu’il y a eu de vraies victimes de cette affaire des troupes du MLC qui débarquent à Bangui et qui se mettent à tuer les gens, à violer leurs femmes et à prendre leurs biens. Il faut trouver qui a fait ça. Si c’est Jean Pierre, ok, il payera le prix ; mais ce n’est pas lui, alors il en faut bien quelqu’un qui payera tous les dommages.
Les victimes existent ! Ce ne sont pas des hallucinations, il faut les rencontrer, discuter avec elles pour voir ce que ça fait d’être voilé par des étrangers, des gens qui sortent de on ne sait où, des soldats qui passent des jours entiers sans se laver ni se brosser les dents, des véritables diables, et qui se jettent sur de très jolies gazelles de Bangui comme de saucisses. La politique, c’est à Kinshasa qu’il faut la faire, mais à Bangui, les victimes souffrent. ET nombreuses ne croyaient plus à ce procès, fort heureusement qui vient enfin de s'ouvrir!
Le mal de l’Afrique c’est ça. On laisse souffrir tout un peuple à cause de l’unité nationale, à cause des gens qui se battent pour le pouvoir. Et les plus pauvres, ceux qui n’ont aucune possibilité d’accéder à ces grandes justices, comment faire ? Si ça commence par Jean Pierre Bemba, ça devrait aller plus loin, car l’Afrique est pleinement infestée de ces gens qui font mal au peuple et qui se cachent dans les rennes du pouvoir où ils mangent et boivent, sans le moindre petit souci de tout le mal qu’ils ont fait au petit peuple ! Et voilà qu'aujourd'hui, le Golden boy se trouve à la Haye, en train de vomir tout ce qu'il aurait fait!