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Après aB Okiemyvoir reçu le 25 mars 2011 sa notification officielle de son gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC), l'ambassadeur de la RDC en poste à Brazzaville, Esther Kirongozy Malya, serait déjà certainement en train de traverser le fleuve pour regagner Kinshasa. Mais, à Brazzaville, les autorités se disent surprises de ce rappel décidé par la RDC, attendent une notification officielle pour commenter ce départ précipité de Mme Kirongozy Malya, en poste à Brazzaville, depuis près d'une décennie.

Contacté, le ministre du Congo-Brazzaville de la communication et porte-parole du gouvernement, Bienvenu Okiemy a déclaré que le Congo-Brazzaville n'avait été mis au courant de cette décision de la RDC "que de façon verbale". D'où, les autorités de Brazza espèrent recevoir dans les prochaines heures "une notification officielle" venant de Kinshasa.

"Il peut s'agir d'un simple mouvement de personnel, un simple rappel à la demande des autorités de Kinshasa", a indiqué M. Okiémy.

"Mais, entre la RDC et le Congo, il n'y a pas de problème, car lors de la rencontre de la commission mixte de Défense et sécurité, les autorités de deux Etats avaient plaidé pour une bonne entente", a-t-il expliqué.

"Attendons voir, ne supputons pas encore", a-t-il conclu.

Dans la note signé le 25 mars par Alexis Tambwe Mwamba, ministre de la RDC des Affaires étrangères, rappelant l'ambassadeur, aucun motif n'a été évoqué.

Mais, l'on sait que ces derniers temps les nuages semblent se noircir entre les deux capitales les plus rapprochées du monde notamment à cause des affaires Udjani et Général Munene. La présence de deux hommes est signalée au Congo Brazzaville.

Kinshasa accuse Udjani d’avoir fomenté une insurrection dans la province de l’Equateur (Nord de la RDC). Le Général Munene a été récemment condamné à perpétuité, par contumace, pour création de mouvement insurrectionnel dans la province du Bas-Congo (Ouest de la RDC).

A la demande d’extradition de ces deux hommes, formulée par Kinshasa, le président Dénis Sassou Nguesso, dans une interview à Jeune Afrique, a clairement exprimé son refus fondé sur, dit-il, le mauvais souvenir que garde le Congo-Brazzaville avec l’extradition de Pierre Mulele en 1968.

Cette position a été soutenue par les délégués brazzavillois lors de la session commission mixte spéciale éfense et sécurité RDC-Congo Brazzaville, tenue à Kinshasa les 9 et 10 mars.

Au cours de cette réunion, le ministre de l’Intérieur du Congo Brazzaville, Zéphirin Mbulu a affirmé que son pays continuera à œuvrer pour la coexistence pacifique entre les deux pays et qu’il ne servira jamais de base arrière à la déstabilisation des pays voisins. Allusion faite à l’attaque de la résidence du président Joseph Kabila le 27 février à Kinshasa. Selon la rumeur, les assaillants seraient venus du Congo-Brazzaville. Ce que les autorités de Brazzaville ont démenti lors de cette rencontre.

Tag(s) : #Politique
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