Arrêté, Laurent Gbagbo aux pieds de Ouattara à l'hôtel du Golf!

Les carottes sont cuites. Ce soir, Laurent Koudou Gbagbo Sepoul et son épouse Simone, dîneront avec Alassance Ouattara à l'hôtel du Golf où ils ont été fait prisoniers depuis 14h, heure de Brazzaville. Pour l'heure, on ne sait pas qui est allé déloger Gbagbo, les Français ou les pro-Ouattara. Mais ce qui est sûr, c'est que le gars et sa go passent les visites médicales près de celui qui était encore il y a quelques heures leur énnemi juré.

Depuis samedi, la résidence de Laurent faisait l'objet de furieux tirs des militaires français de la Licorne et ceux de l'ONUCI, la force des Nations Unies. Des tirs qui, selon les témoins, ont sérieusement endommagé une bonne partie de la résidence du président sortant, alors terré dans son bunker.

Lundi dans l'après-midi, l'annonce de l'arrestation de laurent et de Simone, cueillis comme de mangues mures a créé une salve de joie auprès des partisans de Ouattara. Ils ont dansé et se sont roulés au sol en criant "enfin la liberté, enfin nous sommes libres".

ça y est! Gbagbo est fait comme un rat. La nouvelle de son arrestation a été donnée par son jeune conseiller à Paris en France, Alain Toussaint, un ancien confrère. Pour lui, ce sont les Français de la force Licorne qui ont capturé Gbagabo pour le remettre ensuite aux pro-Ouattara. "Faux", rétorque l'ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, lui aussi a subi ces derniers temps des attaques terribles. D'après le diplomate, ce sont bien les membres des Forces républicaines de la Côte d'Ivoire (FRCI) qui ont capturé Gbagbo.

Des rares témoins sur le site expliquent que les Français ont pénétré dans la résidence de Gbagbo avec des chars et avec eux les hommes de Ouattara. Ensuite, on ne sait rien... Seulement à la sortie, les gars de Ouattara sont revenus avec Gbagbo avec son épouse.

A en croire l'interview du représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en Côté d'Ivoire, le temps était bien compté pour Gbagbo. L'ONU et la force Licorne étaient bien déterminées à le neutraliser. Et voilà, nous y sommes.