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drapeau-nigeria.gifAlors que la secte islamiste Boko Haram vient de revendiquer, dans une vidéo, le rapt de près de 200 lycéennes nigérianes, enlevées le 15 avril dernier, la mobilisation prend de l’ampleur sur la Toile. Sous le mot dièse #bringbackourgirls (« Rendez-nous nos filles »), les internautes du monde entier appellent le gouvernement nigérian et la communauté internationale à agir au plus vite pour leur libération. 

Le rapt de 190 lycéennes nigérianes par la secte islamiste Boko Haram, le 15 avril dernier, dans l’Etat de Borno, au nord du Nigeria, suscite une forte vague de protestations et de mobilisation sur les réseaux sociaux. Les manifestations, nombreuses, se multiplient à travers le globe et trouvent leurs racines dans une solidarité internationale, relayée en grande partie sur la Toile.

Enlevées dans le village de Chibok, ces adolescentes de 15 à 18 ans auraient été récemment acheminées vers le Cameroun, selon des informations recueillies par RFI. Selon le New York Times, certaines d'entre elles seraient actuellement vendues comme « épouses » aux militants de la secte Boko Haram.

Faire pression sur le gouvernement nigérian

Dénonçant l’inaction du président Goodluck Jonathan et de son gouvernement, et son incapacité à sécuriser les écoles dans le nord du pays face aux attaques terroristes, les internautes du monde entier se mobilisent pour que les lycéennes ne tombent pas dans l'oubli. Une pétition, lancée sur la plateforme Change.org, a déjà recueilli plus de 245 000 signatures.

Derrière cette pétition se cache Ify Elueze, une militante nigériane pour les droits des femmes, résidant en Allemagne. Depuis son compte Twitter, la jeune femme interpelle à tour de bras personnalités politiques, stars du show-business et internautes du monde entier à exprimer leur solidarité aux jeunes lycéennes enlevées, grâce au mot  diese #bringbackourgirls ou #bringbackourdaughters (« Rendez-nous nos filles »), et à faire pression sur le gouvernement nigérian.

Appel à la communauté internationale

Un appel auquel a répondu Malala Yousafzaï, la jeune militante pakistanaise pour le droit à l'éducation des femmes, en postant une photo, une feuille de papier frappée du mot dièse #bringbackourgirls à la main. L'ancienne secrétaire d'Etat américaine Hilary Clinton, ou encore la chanteuse américaine Mary J. Blige ont également apporté leur soutien aux lycéennes. 

Sur Facebook et sur Twitter, des comptes intitulés « Bring back our girls » (« Rendez-nous nos filles ») relaient en permanence photos et appels à la mobilisation venant des quatre coins du globe. Rassemblés sous le hashtag #bringbackourgirls, les internautes s'indignent et multiplient les appels aux pouvoirs publics. Depuis sa création, le mot-dièse a déjà été utilisé plus de 800 000 fois sur le réseau social.

Une mobilisation de taille

De leur côté, les internautes américains ont lancé une pétition, sur la page de la Maison Blanche dédiée à l'expression des citoyens, pour appeler le gouvernement américain à s'allier au gouvernement nigérian et à la communauté internationale pour permettre la libération des jeunes filles.

Mais la mobilisation des internautes ne s'arrête pas là. Initiées sur la Toile, de nombreuses manifestations ont eu lieu à Philadelphie, Londres ou encore Dublin. Un rassemblement similaire était prévu, ce lundi 5 mai, à 19h devant l'ambassade du Nigéria, à Paris.

Tag(s) : #International
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