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 Il s’agit de la route énigmatique Kombo- Moukondo, longue de 6,6 Km qui relie les populations du septième arrondissement de la capitale congolaise, Mfilou, séparées par un cours d’eau, La Tsiémé. Cette route, dont nombre d'habitants de Brazzaville ne donnaient aucune chance de succès, jouera un très grand rôle dans le désengorgement de la ville.

 

Parmi l’inauguration des œuvres de la municipalisation accélérée, deuxième épisode de Brazzaville, on citera cette route, construite par une société brésilienne. Elle est totalement finie, il ne reste plus que la signalisation, écrite ou lumineuse. Un ouvrage qui représente une immense joie pour les populations de la zone nord de la capitale, contraintes de ne utiliser qu’une seule sortie pour aller en ville.

 

Un paysage difficile. A vue d’œil, qui pouvait savoir qu’un jour, une route passera par-là ? Mais pourtant, tous les Congolais qui empruntaient ce sentier de l'époque, savaient que seule une route bien faite soulagerait les souffrances des populations qui quittaient le lycée Thomas Sankara. Des agressions, des meurtres et des cas de vols ont été perpétrés dans ce "canion" menant vers les quartiers Nkombo, Mimi ou Soprogi à Mikalou.

 

Avec un transport difficile, ces populations n’avaient qu’un seul choix : emprunter les bus de Moukondo, puis longer les pas sur les six kilomètres restants, car aucun véhicule ne pouvait oser affronter ce relief fait de sable et de boue de la Tsiémé.

 

Tel qu’il avait vaincu la vasière dans la Likouala avec les Brésiliens dans les années 80, Denis Sassou Nguesso a encore vaincu ce relief, toujours avec les Brésiliens. Belle comme y en a pas, la route Nkombo – Moukondo permettra aux populations de cette zone de sortir directement par la Tsiémé, au lieu de se perdre à travers les avenues de la Tsiémé ou Marien Ngouabi.

 

Hier jeudi, le président Sassou Nguesso a sillonné sur cette route, question de s’en rendre compte avant de venir couper le ruban symbolique d’inauguration la semaine prochaine.

 

Une autre route aussi est en train d’être réhabilitée : l’avenue Matsoua, longue de 1,8 Km, à Bacongo dans le deuxième arrondissement. Les engins de Socofran s’affairent, afin que l’ouvrage soit livré dans les délais. A Bacongo, tout le monde doute de la capacité de cette société française à faire rouler rapidement les machines pour qu’on ait la route d’ici le 15 août, tel que le veut la tradition de la municipalisation accélérée, car tous les ouvrages qui ne sont pas livrés dans ces délais, peuvent ou ne plus être achevés.

 

L’avenue de la paix, dans son tronçon du rond-point Moungali à rond point Poto Poto, longtemps abandonné, a vu ses travaux reprendre. La société SGE qui a déjà donné la preuve de ce qu’elle sait faire avec le premier tronçon de cette voie, a dû souffrir de la politique pour mener son travaux à terme dans les délais. On ignore bien si cet ouvrage sera livré avant le 15 août, tout comme la voie de l’aéroport.

 

En tout cas, la Nouvelle espérance a laissé ses traces, et le Chemin d’avenir peut poursuivre l’œuvre. Attention, maintenant, il faut terminer les ouvrages…

Tag(s) : #Economie
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