Curieux! Terrible! Le jour où ce scandale éclate au grand jour à Pointe-Noire, Ponton la belle, une équipe de SEVERIN NEWS déjeune dans un grand restaurant libanais, La Cité, situé à quelques encablures seulement du Centre culturel français de la ville océane. Tout le monde en parlait avec étonnement et mépris, les Libanais et autres Indo-Pakistanais qui fréquentent ce beau milieu avaient quasiment perdu l'appétit. "C'est un PD ou quoi ? Un obssédé ou quoi ?", s'envenime un Ponténegrin, sirotant son yaourt dans ce resto.
Ici, l'article de notre confrère de l'agence d'information chinoise, XINHUANET. Lisez d'abord ça et nous vous posterons les réactions des Ponténégrins.
Mlle Flore BARROS, congolaise d'une trentaine d'années, privée depuis plus de deux mois de l'usage de ses jambes par un sujet libanais répondant au nom d'Odjej, a été évacuée sanitairement le 16 février dernier au Maroc par la communauté libanaise, après des soins inopérants dans une clinique de Pointe-Noire ;Condamnée à se déplacer à l'aide des béquilles, Mlle BARROS a été victime de l'intolérance de cet homme qui lui avait posé une arme électrique appelée Tyser au dos et aux fesses, suite à son refus d'accepter de tisser une relation amoureuse avec lui.
Exaspérée par son infirmité et lasse des harcèlements sexuels, ainsi que des insultes de son bourreau, l'infortunée a porté plainte contre ce dernier, qui a été aussitôt arrêté par la police judiciaire et mis en garde à vue au commissariat central, avant d' être déféré à la maison d'arrêt de Pointe-Noire, le 14 février dernier.
Le procureur de la République près le tribunal de grande instance de la ville, M. Christophe Soumbou a promis de l'inculper pour crime flagrant, coups et blessures volontaires ayant entrainé une infirmité, conformément à l'article 55 du code de procédure pénale. Il a ainsi décidé de le transférer à la cour criminelle qui siège actuellement car, a-t-il notifié, le tyser n'est pas autorisé.
Profondément choquée par le comportement de M. Odjej, la colonie libanaise basée à Pointe-Pointe a accepté de supporter les frais d'évacuation, et la prise en charge globale de la malade accompagnée de sa soeur cadette.
Cet acte a été condamné par la quasi totalité de cette communauté dont le président s'est dit déçu des agissements de leur compatriote. "Nous ne pouvons pas tolérer le banditisme dans un pays que nous considérons comme notre deuxième nation", a-t-il indiqué.
De même, réagissant indirectement aux propos du délinquant semblant renier la justice congolaise, un autre Libanais nommé Ali a soutenu l'action de la justice. "Il restera en prison. Personne ne va le sortir de là tant qu'il n'a pas payé de ses actes, parce que nous sommes dans un pays de droit", a-t-il martelé.