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@Tribunal de grande instance de Brazzaville
@Tribunal de grande instance de Brazzaville

Le tribunal de Brazzaville a pris une ordonnance contraignant le notaire de Airtel Congo d'apporter finalement l'acte de cession des actions de Warid Congo à ses bureaux, une vraie bombe où se niche la vérité des 5 milliards de francs CFA que réclame le directeur général de Motorola S.A, Daniel Henri Patrick Mbere. Et pour faire diligence, le juge a damé 500.000 francs CFA de pénalité par jour de retard.

En principe, à l'heure où nous mettons sous presse, le précieux document serait déjà au tribunal pour éviter d'alourdir l'ardoise. Encore qu'on ne sait pas ce que les avocats de l'autre côté et leurs complices ont déjà grignoté sur la somme...

En tout cas, les carottes cuites vont maintenant s'abimer. Le tribunal a pris des mesures contraignantes pour permettre au notaire contacté par Airtel Congo à l'époque de la disparition de Warid Congo pour produire sous huitaine le fameux acte de cession des action. Le seul vrai document où Abu Dabhi Group a mis toute sa volonté en vendant sa société. C'est là dedans qu'on va voir si y a 5,4 millards de francs CFA ou pas. Trop de discours fatigue, dit-on en Afrique de l'Ouest.

Le notaire est de grande renommée à Brazzaville, et ses bureaux sont à City center. On sait aussi depuis longtemps que les copies de cet acte de cession se trouvent au ministère des Postes et Télécommunications, puis chez Airtel qui a adopté l'enfant Warid. Les avocats de Airtel aussi l'ont, même s'ils sont toujours sur la défensive, toquant nuitamment les portes des autorités politiques pour chercher couverture et cachette. Là, ils sont tous à découvert. La justice est équitable pour tous au Congo, et la rupture devrait même commencer par là.

Le flou et la corruption battent le plein dans cette affaire. En début de semaine, les avocats du directeur général de Motorola S.A. Daniel Henri Patrick Mbere ont été contactés nuitamment pour trouver une solution à l'amiable. Après avoir politisé l'affaire en y amenant le ministre de la Justice, ces avocats croyaient acheter toute la justice. Réquisitions par-ci, lettres officielles par là, tout cela n'a rien produit. Et c'est donc dans la nuit noire qu'ils tentent un accord pour mettre à mal le fameux acte de cession. Et annuler à jamais le versement des 5 milliards francs, dont le seul son résonnant dans les oreilles des auxiliaires de la justice donne les troubles de sommeil la nuit, et de comportement la journée.

Dans les banques LCB, Ecobank et la BCI l'argent y dort paisiblement. Elles retiennent toujours les fonds qui doivent être versés au plaignant Daniel Henri Patrick Mbere, l'homme qui a gagné le procès depuis le 26 juin 2015 et qui attend impatiemment que la justice aille jusqu'au bout...

Warid Congo, installée au Congo en 2008, détenant quelque 17% des parts de marché dans la téléphonie mobile, et pesant plus de 83 milliards de francs CFA, avait notifié toutes ses créances au moment de sa fusion avec Airtel Congo qui a racheté la société en 2013. Depuis que l'affaire Mbere a éclaté, magistrats, avocats et désormais autorités politiques ne dorment plus. Des faux documents ont même été introduits dans le dossier pour émousser les espoirs de Motorola S.A. de toucher de la bagatelle qui lui est due depuis des années.

Tag(s) : #Airtel Congo, #Warid Congo, #Daniel Mbere, #Congo-Brazzaville, #BrazzaPLUS
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