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Véritable problématique qui trouve tout son sens dans le programme de formation dénommé Y’ello University Digital Experience initié du 4 au 30 Juillet 2015 par la Fondation MTN Congo en partenariat avec le Rectorat de l’Université Marien Ngouabi au profit des étudiants du creusé académique du Congo Brazzaville, au sein de la Bibliothèque Universitaire de Brazzaville.
Au regard de la faiblesse des publications en matière d’innovation en République du Congo, non parce que les personnes capables d’innover n’existent pas, mais plutôt parce que l’on ne permet pas à l’esprit d’entreprise d’éclore, qu’il incombe à l’université Marien Ngouabi la mission de favoriser cet esprit de recherche et d’entrepreneuriat.
186 étudiants sont sortis certifiés de la formation Y’ello University Digital Experiences, après avoir bénéficié de l’opportunité de pratiquer, de s’initier, de se familiariser aux technologies numériques de l’information et de la communication, afin d’en faire un quotidien. Il s’agit là de modifier profondément la manière d’acquérir de la connaissance, de changer de comportement dans l’utilisation de l’outil informatique, comme outil de recherches, en matière de académiques.
Pour le Directeur de la Fondation MTN Congo, Cyriaque OKOUMOU « le monde du savoir bouge, il est devenu planétaire, interactif, il se démocratise, il est devenu fluide, inodore, incolore, ce qui représente pour la société MTN Congo à travers son bras social une responsabilité sociétale énorme ». C’est ainsi que la Fondation MTN Congo entend contribuer au développement de l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation dans le respect, et avec responsabilités, car les enjeux majeurs des technologies numériques et leurs usages est un challenge pour MTN Congo.
Le professeur Armand Moyikoua, Recteur de l’Université Marien Ngouabi, a salué ce partenariat actif, « qui représente pour les étudiants de son université une opportunité manifeste de s’affranchir des dogmes et jougs du passé, afin de donner un véritable sens à l’avenir, des étudiants du Congo d’ici 2025 ». Il a d’ailleurs plaidé pour que la phase pilote du programme Y’ello Univsersity Digital Experiences, objet de la formation, soit étendue au corps professoral de l’Université Marien Ngouabi, afin qu’ils favorisent cet esprit de recherche et d’entrepreneuriat.
« Nous perdions trop de temps dans les recherches, car il n’y avait pas une vraie méthodologie. Le temps de découvrir la notion recherchée, de la noter ensuite dans un calepin, c’était un temps fou perdu. Nous allons dans tous les sens, et on se retrouve avec une flopée de résultats », déplore Stevie, une étudiante en Master.
De même que pour Frédéric Wamba, Formateur du programme Y’ello University Digital Experiences, « l’internet devrait servir la cause du développement en Afrique, il y a donc un réellement intérêt que les étudiants de l’Université Marien Ngouabi apprennent à bien maitriser les outils de recherches sur le net, afin de capitaliser le numérique ».
Au regard de cette belle expérience, pouvons-nous dire que la promotion de la pratique des TIC au sein de nos universités engendrera cet esprit d’entrepreunariat, qui est le seul moteur qui permettra aux étudiants Congolais de briser cet esprit d’incertitude, d’insuffler le concept de droit à la propriété intellectuelle, de réduire les coûts de production et de transaction, afin d’accroitre la ‘vigilance au profit’.
Tel est le côté subliminale du programme Y’ello University Digital Experience, qui se veut être un moyen de rompre avec les équilibres bas et sous-optimaux de l’écosystème académique Congolais. Les TIC sont à tous égards une clé pour développer les ressources intellectuelles Congolaises en devenir.
Par conséquent, il revient aux étudiants de l’Université Marien Ngouabi de pouvoir adopter le numérique, de comprendre sa pertinence en matière de recherche et pour leurs travaux académiques. Bien que le taux d’accès à l’internet soit encore de 30% dans le pays, il est à noter que le Congo ne pourra pas envisager son émergence sans un vrai développement du numérique.