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obame2.jpgAprès avoir prêté serment comme on le voit sur cette photo, l'opposant gabonais, André Mba Ombame qui a toujours réclamé la victoire à la dernière présidentielle anticipée au pays de feu Omar Bongo Ondimba, se réfugié depuis dans les bureau du Programme des Nations Unies pur le développement (PNUD) et du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), considérés comme des territoires inviolables. Après un retour tambours battants au pays, Mba Ombame avait déjà annoncé les couleurs en contestant une fois de plus, ce après que les passions se soient calmées, l'élection de Ali Bongo Ondimba dont le père a régné sur le Gabon pendant 41 ans sans partage.

Poussant le carreau plus loin, il a nommé un Premier ministre et celui-ci lui a présenté, sans tarder, une équipe gouvernementale de 18 ministres. Et la cerise sur la gâteau fut donc cette prestation de serment devant le siège de son parti, comme président de la République gabonaise. D'où : deux présidents, deux Premiers ministres et deux gouvernements pour seul fauteuil, un seul pays et seul peul! La honte de l'Afrique!

A l'instar de la Côte d'Ivoire, un autre géant qui souille et salit actuellement le continent noir, avec cette affaire des élections truquées, le Gabon a aussi sa petite républque du PNUD-UNFPA.

Apparemment, la situation bicéphale qui caractérise le sommet de l’Etat ivoirien semble inspirer d’autres pays africains ou, plutôt, certains politiciens.

Mardi dernier à Libreville, l’opposant gabonais et Secrétaire Général de l’«Union Nationale» (UN), André Mba Obame, a prêté serment en qualité de Président de la République élu avec 42% des voix en Août 2009 et ce, devant une foule de sympathisants au sein du siège de son parti politique. Dans la foulée, il a procédé à la nomination de son Premier Ministre en la personne du professeur d’université Raphaël Lendoye, dont le gouvernement comptera 18 membres. Parmi ceux-ci, on retrouve Ben Moubamba, ancien candidat à la présidentielle de 2009, qui s’occupera des affaires étrangères. Depuis la diffusion du film « Françafrique » qui confirmait sa victoire face à tous les autres candidats y compris l’actuel chef d’Etat gabonais, Ali Bongo, André Mba Obame a multiplié les revendications de plus belle et cherche à tout prix à se faire reconnaître.

La réaction du gouvernement gabonais ne s’est, bien entendu, pas faite priée. Par la voix de son ministre de l’intérieur, le pouvoir en place a décidé que l’UN soit dissout « avec effet immédiat », disant de Mba Obame qu’il aurait « violé gravement la Constitution ». A cause de cela, l’opposant gabonais risque d’être traduit en justice, de perdre l’immunité lié à son mandat parlementaire. Quant à ses collaborateurs, ils pourraient perdre leurs postes de fonctionnaires de l’Etat pour ceux qui le sont. A en juger le tableau sévère des conséquences à la désobéissance civile, les autorités gabonaises veulent s’assurer que plus personne ne recommencera.

Tag(s) : #International
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