
"On verra sur le terrain", a promis le chef des ninjas, à la sortie d'une imporante séance de travail présidée par Firmin Ayessa, le directeur de cabinet du chef de l'Etat congolais. Clés de voitures de commandement et de fonctionnement, Ntumi a reçu les moyens nécessaires à l'accomplissement de sa tâche : appeler les ninjas, ses enfants, à se clamer et à réparer ce qu'ils ont détruit dans le Pool, leur maquis.
Logé par le gouvernement à Kinsoundi, quartier sud de Brazzaville, le pasteur Ntumi est ainsi revenu à Brazzaville, sous escorte de la géndarmerie. "Nous allons chercher mieux, car tout ceci a été fait dans la précipitation, pour vite faire que le Pasteur revienne à Brazzaville. Pendant deux mois, nous avons travaillé, évitant certains contours pour montrer notre bonne volonté. Mais je ne crois pas que le révérend va définitivement résider à Kinsoundi", a dit à SEVERIN NEWS, l'un des porte-parole du Pasteur Ntumi.
"Nous aussi nous attendons maintenant notre tour. Les militaires doivent certainement être reversés dans l'armée d'ici là. Mais, nous, les civils qui ont travaillé au sein du cabinet du révéren attendons qu'on soit aussi casés. Ce n'est peut-être pas le gouvernement qui le fera, mais nous attendons", ajoute-t-il, très préoccupé!
Ha ! Ces choses, on sait bien comment ça se passe. Dès que le chef a eu sa part de gâteau, il s'embarque avec ses enfants et ses proches parents pour manger seul. Et on oublie tous ceux qui ont fait le travail à la place. Surtout dans le cas du Pool, on pense prioritairement à soi-même! Voyez autour de vous, vous cueillerez pleins d'exemples.
Le pasteur Ntumi a lui-même reconnu qu'il y avait encore beaucoup à faire pour arriver au terme de ce processus. Notamment dans la prise en charge de ces milliers de jeunes ninjas, aujourd'hui en stand-by.
Première mission de Ntumi, calmer tous ces bandits qu'il a fabriqués qui pillent depuis deux semaines les trains sur le Chemin de fer Congo-océan (CFCO) pour semble-t-il préparer leurs fêtes. Et enfin décapsuler la barrière de Ngalandoundou, où Ntumi impose à chaque camionneur un convoyeur pour le trajet Ngalandoundou-Kinkala (pour ne pas dire Soumouna, son fief).