
En fait, on ne sais pas si c'est le titre de cette chanson que Ntumi a lui-même entonnée lorsqu'il devrait parler aux milliers des gens venus l'écouter au centre sportif de Makékélélé, criant comme à l'époque de Bernard Kolelas, "Bayaya bayaoo"!
Ne pouvant pas se jeter à l'eau sans un proverbe, il a donc choisi de commencer par sa chanson, "Nuni na Nuni". D'une main forte et énergétique, comme tenant un PMK, l'ancien chef des ninjas nsiloulou empoigne le micro et entonne : "Nuni na nuni yilenda tanga kua, kansi toya buka tanga diambu... a hata di mosi, nuni tatu zaba ko, zole zanene ye mosi ya fioti. Zole zo za nene za sa mfundu mudia ya fioti"...
Qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire, cette chanson en lari, la langue locale et populeuse parlée dans le Pool et au sud de Brazzaville ? Hé, bien, une traduction littérale nous renseigne ceci : "N'importe quel oiseau peut chanter, mais si c'est un Toya (oiseau nocturne et de malheur) qui chante, c'est qu'il y a problème. Dans un village, il y avait trois oiseaux dont deux gros et un petit. Mais les deux gros ont comploté pour tuer le petit qui s'était enfui pour garder sa vie sauve"...
Ce n'est pas idiot, cette composition de Ntumi. En tout cas non ! Il sait que c'est lui le Toya. Tout le monde dans le Pool parle, mais quand c'est Ntumi, on en dit long, on y met une interpretation savonneuse incroyable.
De même, les deux gros oiseaux qui complotaient contre le petit. Suivez mon regard, quansd on sait que le petit oiseau c'est lui-même et les deux autres ce sont les leaders politiques. Il a dû s'éloigner pendant des années dans les forêts du Pool pour avoir la vie sauve aujourd'hui !
Nuni na nuni, quelle chanson!
Ne pouvant pas se jeter à l'eau sans un proverbe, il a donc choisi de commencer par sa chanson, "Nuni na Nuni". D'une main forte et énergétique, comme tenant un PMK, l'ancien chef des ninjas nsiloulou empoigne le micro et entonne : "Nuni na nuni yilenda tanga kua, kansi toya buka tanga diambu... a hata di mosi, nuni tatu zaba ko, zole zanene ye mosi ya fioti. Zole zo za nene za sa mfundu mudia ya fioti"...
Qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire, cette chanson en lari, la langue locale et populeuse parlée dans le Pool et au sud de Brazzaville ? Hé, bien, une traduction littérale nous renseigne ceci : "N'importe quel oiseau peut chanter, mais si c'est un Toya (oiseau nocturne et de malheur) qui chante, c'est qu'il y a problème. Dans un village, il y avait trois oiseaux dont deux gros et un petit. Mais les deux gros ont comploté pour tuer le petit qui s'était enfui pour garder sa vie sauve"...
Ce n'est pas idiot, cette composition de Ntumi. En tout cas non ! Il sait que c'est lui le Toya. Tout le monde dans le Pool parle, mais quand c'est Ntumi, on en dit long, on y met une interpretation savonneuse incroyable.
De même, les deux gros oiseaux qui complotaient contre le petit. Suivez mon regard, quansd on sait que le petit oiseau c'est lui-même et les deux autres ce sont les leaders politiques. Il a dû s'éloigner pendant des années dans les forêts du Pool pour avoir la vie sauve aujourd'hui !
Nuni na nuni, quelle chanson!