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QUI NE DIT MOT, CONSENT! Il y a plus d'une année, le 12 mai 2009, précisement, SEVERIN NEWS faisait une alerte sur l'activité, de plus en plus inquiétante, des déterreurs dans la ville de Bouansa, dans le département de la Bouenza. Apparemment, les choses se confirment. Après une fillette de 10 ans, retrouvée morte, enfuie dans un puits d'eau infecté (alors que sa mère l'avait soigneusement mise au lit), une autre fille a été retrouvée, morte, noyée dans la rivière Loua, non loin du site des moines du Monastère Sainte Marie de la Bouenza. Récemment, c'est un homme de plus de 40 ans, qui a échappé, sans trop savoir comment, à l'attaque et trappe des déterreurs, alors qu'il se trouvait dans ses champs, non loin du village Moupépé, près de la nationale n°1.

Tous ces faits ne disent rien au procureur de la république de Madingou qui n'a jamais ouvert même une petite enquête judiciaire. Et la police ou la gendarmerie ? C'est le silence total; les populations se battent seules à régler ces problèmes. Mais de quelle manière les règlent-elles quand on sait qu'à la tombée de la nuit, dès 18h, elles se blottissent déjà dans leur maison, craignant fortement une attaque des mindjoula ? Nombreux ne vont même plus aux champs, sinon en groupe. Les autorités connaissent bien cette affaire, maintes fois traitée par la direction départementale de la police, mais aucune solution n'a été trouvée. Pourquoi ? La perversion les guette et embrasse tous, le gain facile et l'argent qui pousse sous terre.

Depuis quelque années, les habitants de Bouansa ont toujours soupçonné la complicité des déterreurs et des autorités, car, celles-ci n'ont jamais sévèrement correctionné tous ceux qui ont été pris en flagrant délit de profanation de tombes.

En juillet dernier, trois personnes présumée déterreurs ont été appréhendées par la gendarmerie de Mouyondzi. Mais, elles ont toutes recouvré leur liberté. Là aussi, les populations soupçonne que près de 18 millions ont dû être remis aux autorités qui n'ont pas hésité de libérer les gars.

Mais, est-ce qu'on peut vérifier toutes ces rumeurs ? Il s'agit d'un peuple apeuré qui vit sous le choc des bandits de grand chemin évoluant sous la barbe des autorités et qui commettent des actes graves sans être inquiétés. On sait que, lors des auditions à huis clos des trois présumés déterreurs à Mouyondzi, les jeunes avaient menacé de tout détruire comme édifice public dans cette ville, si une sanction exemplaire n'avait pas été prononcée à leur encontre... mais pourtant, les gars courent toujours, et leurs affaires toujours prospères.

Après avoir commencé à enterrer, dans la douleur la plus obsolue, leur cadavres en aspergeant de l'acide (afin de dissoudre tous les os), des populations de Bouansa ont pris d'autres options, plus fétichistes et dangerueses. Pris de peur et altertés, les déterreurs captureraient maintenant des vivants qu'ils enfuis dans l'eau (comme du manioc rui) et retirer les os au moment venu. Ha, Congo!!!

Tag(s) : #Societé- Développement
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