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Entree-a-Abidjan.jpgIl y a quelques semaines, l'Afrique entière, en voyant la communauté internationale frapper et bombarder la Libye, s'était plainte du fait que la situation pourrissante de la Côte d'Ivoire était abandonnée. On avait tout dit, qu'à cause du pétrole, les pays puissants sont choisi de ne pas s'occuper la première crise qui couvait en Afrique. Hooo! On n'a pas attendu beaucoup de temps après ces critiques que la France et la force des Nations Unies (ONUCI) ont frappé des objectifs militaires (des armes lourdes), permettant ainsi aux troupes favorables au président élu Allassane Ouattara de foncer droit sur le palais et la résidence de Laurent Gbagbo.

Est-ce une bonne chose ? Oui, c'est vraiment bon, car depuis quelques semaines, Gbagbo, comme son frère dictateur Mouammar Kadafhi, a fait bombarder sans répits son peuple, les habitants des quartiers d'Abidjan favorables au président élu. Dans tous les médias du monde, on a entendu les pleurs de ces gens qui sont restés terrés chez eux sans la bouffe et l'eau. L'électricité? Ho, n'en parlons pas!

Après une première tentative d'assaut des gars de Ouattara sur les derniers cibles tenus par les hommes de Gbagbo, les bombardements dans ces quartiers se sont encore emplifiés. La Communauté internationale, qui s'intéresse curieusement ces derniers temps aux problèmes de l'Afrique, n'a pas hésité de faire fabriquer à la vitesse indienne une résolution, la 1975, commandant les bombardements contre des armes lourdes détenues par Laurent. Des frappes qui n'ont duré que le temps d'une rose avant que les militaires de Ouattara n'en profitent pour mettre fin à l'arrogance de Gbagbo et de ces hommes dont le Général Philippe Mangou et le ministre de la rue Charles Blégoudé ne soient sortis de leur refuge.

Une arrogance définitivement mise à terme le mardi, car à cette date, les gars de Ouattara négocient le cessez-le-feu, et une sortie honorable pour leur gourou.Abidjan-brule.jpg

Mais ces frappes ont fait lever dans le monde, en Afrique surtout, des voix pour condamner une "recolonisation" de l'Afrique par la France surtout. Est-ce que c'est vrai ?

Ces frappes ont eu lieu dans le cadre du strict mandat de ces pays qui concourent au retour de la paix et de la démocratie en Côte D'ivoire, en tout cas, pour ceux qui y croient encore.

Finalement, ce n'est plus la simple envie d'aller cueillir le pétrole coulant à flots en Libye et laisser, pour un temps, le cacao de la Côte d'Ivoire. On voit bien que c'est pour de raisons de démocratie. Depuis des temps, une nouvelle classe de dirigeants s'est installée en Afrique bafouant les intérêts des peuples. L'Afrique, ce n'était plus qu'eux, et pour les peuples, aucune opinion ne comptait.

Est-ce que ces frappes sur la Libye et la Côte d'Ivoire constituent désormais une jurisprudence pour les autres cas de dictature en Afrique? Surtout en ces moments troubles où des révolutions naissent par-ci par-là? soldats-ouattara.jpg

Il n'y a pas d'ingérence dans cette crise. Il y a longtemps, les chefs africains se servaient du sang et des carcasses du peuple pour monter au pouvoir. Malgré les plaintes du petit peuple, personne n'écoute. Comment ne pas saluer la cet "appui" des colons qui viennent nous donner un coup de force pour nous libérer des jougs de nos propres dictateurs. Pendant 50 ans, ces chefs africains n'ont fait que tuer, exclure et marginaliser le vrai peuple au profit de leur famille et de leurs clans. Il est temps que les Occidentaux aident les pauvres Africains assoiffés de la liberté à s'affranchir des dictateurs sanguinaires qui infestent le continent, plaidant pour le bien du peuple. Au fond, ce sont des pires ennemis, des loups qui égorgent dans la bergerie. Les Occidentaux ne doivent pas se gêner d'être aux côtés du vrai peuple.

Ceux qui critiquent ces interventions, on le sait, n'ont souvent rien à proposer comme alternative. Ils n'ont que leurs yeux pour voir, ils n'ont que leur petits cerveaux pour pondre des analyses incongrues, incapables, malgré leur rôle dans le pouvoir, d'influencer les lignes tracées, ou de commander les changements les plus espérés par le peuple.

C'est clair alors, depuis ces soubresauts qui hantent l'Afrique, tous les chefs d'Etat s'enferment dans un mutisme indescriptible. Ils parlent et se contredisent presque aussitôt; ils ne sont plus capables de maintenir la ligne, car demain on sait pas à qui le tour. Ce sont tous des lâches qui ne peuvent pas prendre des positions pures et dures. D'ailleurs, le président François Bozizé de la Centrafrique l'avait bien déclaré à haute et intelligible voix qu'il n'avait pas le droit de critiquer les décisions prises par les grandes puissances. En fait, c'est ça la vraie réalité, ce que les autres chefs d'Etat africains, de véritables tigres en carton, ne disent pas! Voilà, Gbagbo, quoi que réfugié dans son bunker avec ses proches, il finira bien soit par être livré à la justice international, soit à la vindicte populaire ivoirienne!

Tag(s) : #International
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