Le Conseil supérieur de la liberté de la communication (CSLC) que préside Jacques Bangandzala a sévi contre trois journaux paraissant à Brazzaville. Les deux premiers, reprochés de fautes lourdes et insupportables, ont carrément été interdits de paraître pendant tout un trimestre, alors que le troisième a écopé d'un avertissement pour avoir fourré son nez dans les affaires qui ne le regardait pas.
Le journal "Amical" des Matsouanistes connu pour ses points de vue politiquement tranchés a publié un article dans lequel il étale la misère des cadres du sud du pays qui seraient devenus de vrais mendiants, faute d'une situation politique ou administrative heureuse. On ne sait sur quelle base "l'Amical" soutient ses infos, car le journal est allé jusqu'à appeler ces cadres délaissés du sud de se réveiller, de prendre leur courage entre les deux mains et de créér une forte formation politique, capable de reprendre le pouvoir comme à l'époque du président Pascla Lissouba, pour ainsi permettre de situer les cadres du terroire.
Le deuxième journal est encore à ses débuts : "La Voix du peuple". Il a eu tort d'avoir donné la parole à un bas peuple qui s'est attaqué à un homme politique haut placé du pays. le gars réclame sa reconnaissance comme fils de ce baron du pouvoir, mais ce dernier ne veut rien savoir, en fait ne se reconnaît même pas dans cette réclame. Les injures, les intimidations et les menaces dont le directeur de publication de ce journal a fait l'objet ont été totalement et entièrement reversées dans les colonnes du canard, mot par mot, phrase par phrase, de la conversation téléphonique aux entretiens...
Et les Dépêches de Brazzaville se sont mises la corde au cou en publiant le droit réponse lié à l'histoire précédente, ce qui est contraire à la loi et aucune école de journalisme ne l'enseigne. Cela pour que les autorité le sache une fois pour toutes. Il ne sert à rien de faire pression sur des journaux et des journalistes qu'on croit être sous la botte pour faire publier toutes sortes de bêtises. Le journalisme est exigeant et élégant, avec des règles et des principes.
Bien sûr, SEVERIN NEWS s'insurge contre des pratiques qui consistent à pénaliser le travail des journalistes. La suspension d'un journal, non averti auparavant est aussi une erreur grave. Les formations sont importantes, afin que les jeunes confrères s'adaptent au rythme et à la rigueur du métier. Sévir pour sévir ne sert à rien, sinon qu'à faire plaisir aux autorités dont la foi demeure en la disparition totale et défintive d'une presse différente de celle qui chante pour le monolitisme idéologique...