Les discussions ont repris le week-end dernier à Brazzaville, la capitale congolaise, entre le gouvernement et la délégation de Frédéric Bitsamou, alias Pasteur Ntumi (ici à droite avec Michel Ngakala à Kinkala) à propos de sa prise de fonction au cabinet du président Denis Sassou Nguesso en tant que Délégéué général à la promotion de la paix et à la réparation des séquelles de guerre. Après un repis dû à la fête de Toussaint, les travaux ont repris mardi matin à la présidence congolaise de Brazzaville sous les auspices de Jean Baptiste Ondaye, le tout nouveau secrétaire général de la présidence de la république.
Après une tentative échouée le 10 septembre 2007, le pasteur Ntumi, nommé ministre délégué, n'a jamais pris ses fonctions au cabinet du chef de l'Etat. Son échec de prise de fonction avait même entraîné des incidents mortels à Brazzaville, notamment une dizaine de ninjas tués au pont du Djoué de Brazzaville, dont le célèbre Gourbas. Depuis là, aucun signe n'a été donné par les deux parties pour la relance de la cérémonie de prise de fonction.
Dans une conférence de presse récemment animée à Soumouna , à mi-chemin entre Brazzaville et Kinkala, le pasteur Ntumi avait déclaré être prêt à prendre ses fonctions. "Dès que j'ai ma note de service, je peux même commencer à travailler dans le Pool, notamment à Kinkala, et voir progressivement comment je pourrais rejoindre mes bureaux à Brazzaville. Entre temps, sans conditions, mon cabinet s'installera déjà dans la capitale", avait-il dit aux journalistes.
Suite à une montée inexpliquée de la violence dans le Pool entre août et octobre de cette année, le gouvernement avait sommé au chef ninja de prendre ses responsabilité en rétablissant la paix dans cette partie du pays. "Si le pasteur Ntumi ne met pas fin à cette situation de non-Etat dans le Pool, nous le traiterons comme un ennemi de la paix", avait averti le ministre d'Etat Isidore Mvouba, un des nombreux et fourre-tout négociateurs dans cette crise du Pool.
Les négociations qui se sont ainsi ouvertes à Brazzaville pourront déboucher sur un terrain d'entente entre Ntumi et le gouvernement, de façon que l'ancien chef rebelle bénéficie des gratifications que lui a faites le président Sassou Nguesso. "Depuis ma nomination, je n'ai jamais touché un seul franc du gouvernement. Comment dans ces conditions jouer un rôle de faiseur de paix dans le Pool", s'était interrogé le révérend Ntumi.
Plusieurs personnes, originaires du Pool ou non, redoutent souvent l'entrée de Ntumi à Brazzaville. D'après ces gens qui entretiennent, à raison, une peur bleue, Ntumi pourra relancer la guerre s'il n'est pas satisfait des dividendes que lui allouera le pouvoir de Brazzaville. Mais quand on sait que plusieurs caciques du pouvoir ne le portent pas dans leur coeur, il n'est pas impossible que les caprices de Ntumi soient etouffées dans une guerre. C'est à craindre !
Après une tentative échouée le 10 septembre 2007, le pasteur Ntumi, nommé ministre délégué, n'a jamais pris ses fonctions au cabinet du chef de l'Etat. Son échec de prise de fonction avait même entraîné des incidents mortels à Brazzaville, notamment une dizaine de ninjas tués au pont du Djoué de Brazzaville, dont le célèbre Gourbas. Depuis là, aucun signe n'a été donné par les deux parties pour la relance de la cérémonie de prise de fonction.
Dans une conférence de presse récemment animée à Soumouna , à mi-chemin entre Brazzaville et Kinkala, le pasteur Ntumi avait déclaré être prêt à prendre ses fonctions. "Dès que j'ai ma note de service, je peux même commencer à travailler dans le Pool, notamment à Kinkala, et voir progressivement comment je pourrais rejoindre mes bureaux à Brazzaville. Entre temps, sans conditions, mon cabinet s'installera déjà dans la capitale", avait-il dit aux journalistes.
Suite à une montée inexpliquée de la violence dans le Pool entre août et octobre de cette année, le gouvernement avait sommé au chef ninja de prendre ses responsabilité en rétablissant la paix dans cette partie du pays. "Si le pasteur Ntumi ne met pas fin à cette situation de non-Etat dans le Pool, nous le traiterons comme un ennemi de la paix", avait averti le ministre d'Etat Isidore Mvouba, un des nombreux et fourre-tout négociateurs dans cette crise du Pool.
Les négociations qui se sont ainsi ouvertes à Brazzaville pourront déboucher sur un terrain d'entente entre Ntumi et le gouvernement, de façon que l'ancien chef rebelle bénéficie des gratifications que lui a faites le président Sassou Nguesso. "Depuis ma nomination, je n'ai jamais touché un seul franc du gouvernement. Comment dans ces conditions jouer un rôle de faiseur de paix dans le Pool", s'était interrogé le révérend Ntumi.
Plusieurs personnes, originaires du Pool ou non, redoutent souvent l'entrée de Ntumi à Brazzaville. D'après ces gens qui entretiennent, à raison, une peur bleue, Ntumi pourra relancer la guerre s'il n'est pas satisfait des dividendes que lui allouera le pouvoir de Brazzaville. Mais quand on sait que plusieurs caciques du pouvoir ne le portent pas dans leur coeur, il n'est pas impossible que les caprices de Ntumi soient etouffées dans une guerre. C'est à craindre !