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Les journalistes travaillant pour le compte de la radio Okapi, la radio de la Fondation Hirondelle en partenariat avec la Mission des Nations unies au Congo (MONUC) vivent une vraie période d’insécurité. Des menaces de mort pleuvent de partout, réduisant ainsi la liberté d'exercice de ces chevaliers de micro...
Dans un communiqué publié jeudi à Lausane en Suisse, la Fondation Hirondelle a condamné les atteintes répétées de la liberté de la presse en République démocratique du Congo. Cette ONG suisse parle de "la forte dégradation des conditions de travail des journalistes".
La Radio Okapi qui a déjà perdu deux journalistes (Serge Maheshe en 2007 et Didace Namujimbo en 2008) à Bukavu dans le Sud Kivu, s'inquiète des menaces que reçoivent quasiment tous les jours les journalistes de cette radio. Depuis un certain moment, par ailleurs, d'autres journalistes, comme ceux de la radio Maendeleo sont aussi devenus la cible des agresseurs. Des bourreaux très déterminés et moins plaisants, car en août, ils ont assassiné à coups de couteaux un jeune journaliste en shwahili, Brono Koko, de la Radio Star.
La Fondation Hirondelle s'associe aux propos du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, Alan Doss, qui a condamné jeudi «ces attentats sur la liberté d'expression.» Comme la Monuc, elle demande aux autorités congolaises, particulièrement au niveau de la province du Sud-Kivu, de tout mettre en œuvre pour identifier et arrêter les auteurs de ces menaces.
La Fondation Hirondelle s'associe aux propos du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, Alan Doss, qui a condamné jeudi «ces attentats sur la liberté d'expression.» Comme la Monuc, elle demande aux autorités congolaises, particulièrement au niveau de la province du Sud-Kivu, de tout mettre en œuvre pour identifier et arrêter les auteurs de ces menaces.
Un journaliste de Bukavu avait déjà cette semaine appelé les autorités judiciaires provinciales du Sud Kivu de retracer tous les appels anonymes et les messages que les agresseurs envoient aux journalistes, afin de les pousser au silence.
Lancée en 2001, juste après le dialogue inter Congolais de Sun City en Afrique du sud, la Radio Okapi a révolutionné l'image de la presse en RDC. La couverture sur toute l'étendue de ce pays-continent et la rigueur dans le traitement des informations, l'équilibre dans la diffusion des informations font de cette radio, l'une des plus crédibles en Afrique centrale. Radio Okapi est en effet captée en ondes courtes dans les pays limitrophes de la RDC comme le Congo-Brazzaville, l'Angola, la Centrafique, le Rwanda, l'Ouganda et le Burundi. Les Zambiens aussi ne se lassent pas d'écouter tous les jours la "Fréquence de la paix".
Lancée en 2001, juste après le dialogue inter Congolais de Sun City en Afrique du sud, la Radio Okapi a révolutionné l'image de la presse en RDC. La couverture sur toute l'étendue de ce pays-continent et la rigueur dans le traitement des informations, l'équilibre dans la diffusion des informations font de cette radio, l'une des plus crédibles en Afrique centrale. Radio Okapi est en effet captée en ondes courtes dans les pays limitrophes de la RDC comme le Congo-Brazzaville, l'Angola, la Centrafique, le Rwanda, l'Ouganda et le Burundi. Les Zambiens aussi ne se lassent pas d'écouter tous les jours la "Fréquence de la paix".