![](http://idata.over-blog.com/2/89/83/46//Lamyr-Nguele.png)
Nguélé n'est plus ministre de la réforme foncière et du domaine public, il est remplacé par son frère du Niari, Pierre Mabiala, le jeune de Makabana, ancien petit de Nimi Madingou de l'UPADS. Pourquoi Nguélé est-il parti, alors qu'il avait encore plein du boulot à réaliser, au moment où Brazzaville s'apprête à changer sa robe? "Le ministre du déguerpissement" ! C'est comme ça que l'appelaient certains citoyens de Brazzaville.
Sa dernière action avant de quitter le bateau, c'était la casse chez ses parents
![](http://idata.over-blog.com/2/89/83/46/Maison-cass-e-v.jpg)
A Pointe-Noire, les populations de Matombi et de Mont Nkamba gardent encore de lui de tristes souvenirs. Partout où il est passé, les mûrs sont tombés ! Aux abords de l'aéroprt international de Maya-Maya, sur les bordures de la route Kombo-Moundondo (notre photo), les gens pleurent encore ! Nguélé n'a pas fait de cadeau ! Ce magistrat grande classe, fils d'un paysan de Mossendjo, a fait son devoir comme un bon soldat, répondant aux ordres de son chef. Tout ce que Sassou Nguesso ne voulait pas voir dans la ville comme maisons, Nguélé en a réduit en ruines, voire en poussière!
Même les autorités ont pleuré. Maurice Maurel Kihouzou, le maire de Makélékélé est rentré en sanglots quand Nguélé a fait casser sa maison située dans la zone de l'Université Marien Ngouabi, aux abords du stade Alphonse Massamba Débat.
Seuls les gars de Poto-poto, debout comme un seul homme, n'ont pas connu le désastre. L'ouragan de Nguélé, plusieurs fois retardé, n'a pu passer par-là. Les maisons des populations, parmi les premières de Brazzaville, ont résisté. Elles retiendront certainement que du temps de Nguélé, nos maisons n'ont pas été cassées!
Remercié peut-être en monnaie de signe, ce magistrat, qui a fait sa dernière prestation en tant que ministre à la télévision nationale, le soir même de son débarquement, est resté déterminé et dynamique. Toujours pour annoncer qu'il s'apprêtait à destituer d'autres edifices.
Maintenant qu'il n'est plus à ce poste, on craint bien qu'il ne s'attaque à sa propre maison ou à celles des voisins !
Bonne chance et accrochez-vous, monsieur le ministre!