40% de participation aux élections en Afghanistan!

C'est ce qui sera le taux de participation en Afghanistan. Malgré donc les avertissements des Talibans de faire sauter les bureaux de vote, les populations se sont rendues aux urnes, déterminées à élire, elles-memes leur président. Après les premiers décomptages, les deux principaux adversaires (nos photos), le président sortant Hamid Karzai et son challenger Abdullah Abdullah, se disputent déjà le trone. "C'est moi qui suis élu, non pas toi", crient-ils comme des enfants en face d'une population qui n'a que trop souffert de tous ces vautours.

Sur les 17 millions d'inscrits, moins de 10 millions ont pu déposer leurs bulletins dans les urnes. Il fallait ce grand courage, car les Talibans, ces terroristes afghans, avaient menacé de faire sauter les bureaux de vote et transformer les enveloppes dans les urnes en marre de sang ou en chair. Mais, plus que déterminés, comme pas certains peuple dans le monde, les Afghans ont bravé ces menaces et voté leur futur président de la république.

La participation, la vraie, pas celle qu'on a l'habitude de tripoter, par-ci par-là, (pour une fois qu' un pays pauvre peut oser le faire, il faut applaudir, non?) pourrait osciller entre 40 et 50% des voix exprimées. Bravo, car à quelques heures de ce scrutin crucial, plus de 73 attentas ont été enregistrés dans le pays, notamment aux alentours de Kaboul la capitale. Pas vraiment comme en 2004 où on observait de longues files d'attente devant les bureaux, mais il y a eu vote.

On peut froler ici un faible taux d'abstention.Mais, l'Afghanistan, ce n'est pas le Congo où les populations meurtries et apeurées par les politiques, ont simplement choisi de rester à la piaule, voire fuire très loin de Brazzaville, plutot que d'aller voter et faire face à la guerre prechée partout à des mots couverts.Mieux vaut laisser faire les choses, avaient pris le soin de dire certaines populations qui ont massivement vidé les grandes villes. On ne sait jamais.

En Afghanistan, tout a été clair. Une Commission électorale, dirigée par Bana Mboka (les enfants du pays)qui n'ont pas démerité devant leur tache. La preuve, pouvoir et opposition se réclament la victoire, alors que les résultats officiels, meme provisoires, ne sont pas du tout connus. D'après les sources proches de cette commission électorale, les résultats seront connus d'ici le 17 septembre. Patience !

Le président sortant, Karzai, se dit etre réélu dès le premier. Mais, vraiment, qu'est-ce qu'ils ont tous à aimer etre élu dès lepremier tour. Donc Pascal Lissouba qui était élu au deuxième tour suite meme à une alliance conclue avec le Parti congolaisdu travail (PCT) de Denis Sassou Nguesso n'a pas été un président ? Ha, laissez ça!

Pour l'opposition,c'est plutout Abdullah Abdullah (photo ci-contre) qui serait élu dès le premier tour. Mais, le tout se passe encore en toute démocratie. Comme le président n'a pas la main sur ces gars de la Commission électorale, il ne peut qu'attendre. Et l'opposition qui avait sollicité et obtenu une Commission indépendante, ne peut aussi qu'attendre. Patience à tous !