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On le redoutait! L'appel de l'opposition consistant à organiser tôt ce matin un concert de casseroles dans la ville de Brazzaville, la capitale congolaise, n'a quasiment pas été suivi. D'après des témoins contactés par SEVERIN NESW à 6h du matin (+1 GMT) dans les quartiers de Talangaï où le candidat Mathias Dzon disposerait d'une base électorale, très peu de gens se sont consacrés ce matin à tapper sur leurs casseroles.
"Là je suis au terminus de Mikalou, je n'entends aucun bruit", a confié un habitant de Talangaï.
On signale cependant des cliquetements de casseroles dans certains secteurs de Massengo, de Nkombo, dans la périphérie nord de Brazzaville, et sur l'avenue de l'Intendance à Ouenzé où le candidat Dzon a installé son siège de campagne. "Nous avons respecté les consignes de notre leader, Barack Obama", a déclaré tout enthousiate un partisan de Dzon, surnommé du nom du président des Etats-Unis par ses partisans.
Dans les autres quartiers de Brazzaville, le mouvement a été très peu suivi. A Makélékélé dont les habitants sont venus nombreux au meeting de mardi, il n'y avait presque pas de bruit ce matin. Quelques sons de casseroles éparses ont été enregistrés, mais sans déterminisme. Rien par contre à Poto-poto et à Moungali. Un silence radio a été constaté à Mfilou ou à Bacongo.
Bien que ce concert devait se passer dans les maisons, mais l'objectif était quand même de faire un grand vacarme sur la ville, afin de se faire entendre. Mais le bruit n'a pas été aussi perturbant qu'on ne l'ait pensé. Même si certains quartiers distinctifs ont pu envoyer un signal fort.
L'opposition cueille là une sérieuse défaite pour le reste de sa démarche. "Si nous ne sommes pas écoutés, nous allons nous exprimer sous d'autres formes", avait déclaré mardi M. Dzon, appelant les populations à les suivre.
Il est difficile de dire sur quelle base vont-ils se fonder, quand leurs propres partisans ne les suivent pas déjà. Les opposants ont toujours affirmé que le pouvoir de Brazzaville était impopulaire et ne mobilisait les foules qu'à coup d'argent. Mais, l'opposition pourtant n'arrive pas à mobiliser plus de 5000 personnes à la fois à Brazzaville, quand son adversaire direct, le président sortant, Denis Sassou Nguesso en mobilise quatre à cinq fois plus.
Dans les départements du Pool et des Plateaux notamment où MM. Guy Romain Kinfounsia et Clément Mierassa ont lancé la même opération de casseroles, les échos ne nous sont pas encore parvenus. Mais, que vaut une grande mobilisation en campagne quand il y a un sévère échec dans la capitale politique ?
Loin de penser que "l'opposition est aux abois", comme l'indiquait Thierry Lézin Moungalla, l'un des porte-parole du candidat Sassou Nguesso, mais rien n'est moins sûr non plus sur l'éfficacité de leur capacité de mobilisation.
"Là je suis au terminus de Mikalou, je n'entends aucun bruit", a confié un habitant de Talangaï.On signale cependant des cliquetements de casseroles dans certains secteurs de Massengo, de Nkombo, dans la périphérie nord de Brazzaville, et sur l'avenue de l'Intendance à Ouenzé où le candidat Dzon a installé son siège de campagne. "Nous avons respecté les consignes de notre leader, Barack Obama", a déclaré tout enthousiate un partisan de Dzon, surnommé du nom du président des Etats-Unis par ses partisans.
Dans les autres quartiers de Brazzaville, le mouvement a été très peu suivi. A Makélékélé dont les habitants sont venus nombreux au meeting de mardi, il n'y avait presque pas de bruit ce matin. Quelques sons de casseroles éparses ont été enregistrés, mais sans déterminisme. Rien par contre à Poto-poto et à Moungali. Un silence radio a été constaté à Mfilou ou à Bacongo.
Bien que ce concert devait se passer dans les maisons, mais l'objectif était quand même de faire un grand vacarme sur la ville, afin de se faire entendre. Mais le bruit n'a pas été aussi perturbant qu'on ne l'ait pensé. Même si certains quartiers distinctifs ont pu envoyer un signal fort.
L'opposition cueille là une sérieuse défaite pour le reste de sa démarche. "Si nous ne sommes pas écoutés, nous allons nous exprimer sous d'autres formes", avait déclaré mardi M. Dzon, appelant les populations à les suivre.
Il est difficile de dire sur quelle base vont-ils se fonder, quand leurs propres partisans ne les suivent pas déjà. Les opposants ont toujours affirmé que le pouvoir de Brazzaville était impopulaire et ne mobilisait les foules qu'à coup d'argent. Mais, l'opposition pourtant n'arrive pas à mobiliser plus de 5000 personnes à la fois à Brazzaville, quand son adversaire direct, le président sortant, Denis Sassou Nguesso en mobilise quatre à cinq fois plus.
Dans les départements du Pool et des Plateaux notamment où MM. Guy Romain Kinfounsia et Clément Mierassa ont lancé la même opération de casseroles, les échos ne nous sont pas encore parvenus. Mais, que vaut une grande mobilisation en campagne quand il y a un sévère échec dans la capitale politique ?
Loin de penser que "l'opposition est aux abois", comme l'indiquait Thierry Lézin Moungalla, l'un des porte-parole du candidat Sassou Nguesso, mais rien n'est moins sûr non plus sur l'éfficacité de leur capacité de mobilisation.