Tsaty Mabiala accuse le gouvernement d'organiser les divisions à l'UPADS

Le secrétaire général de l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), Pascal Tsaty Mabiala a fustigé le comportement du gouvernement tendant, d'après lui, à entretenir le climat de dissension au sein de cette formation politique, en prenant soin de certains leaders de l'UPADS comme Christophe Moukouéké, Victor Tamba-Tamba ou Joseph Kingnoumbi Kia Mboungou, actuellement en campagne d'installation des comités de soutien à sa candidature dans le département de la Bouenza. M. Tsaty Mabiala a, par ailleurs, annoncé au cours de cet entretien exclusif à Tam-Tam d'Afrique, au sortir de la cérémonie d'intronisation des comités fédéraux de son parti à Brazzaville le 8 mai 2009, que les dissidents de l'ancien Comité national de supervision du parti (CNSP) avaient enfin rejoint les légalistes du congrès de décembre 2006, ayant pour candidat à la présidentielle Ange Edouard Poungui.

Avec qui avez-vous exactement pris langue ?

C'est avec tout le CNSP, y compris leur chef, monsieur Makita Paulin.

Dans quelle ambiance ces discussions se sont déroulées ?

Très, très bien. On a discuté et on a conclu par un accord d'entente, et nous allons bientôt ensemble organiser les journées de réflexion qui en même temps nous conduiront vers le congrès ordinaire de décembre 2010.

Dans votre déclaration à vos militants à l'occasion de la cérémonie d'intronisation des comités fédéraux de Brazzaville, vous avez accusé le pouvoir d'organiser les dissensions au sein de votre parti. En avez-vous les preuves ?

La première preuve, c'est le pouvoir, s'il était dans son rôle de régulation, n'allait pas permettre qu'il y ait deux UPADS comme ça, qui s'affrontent avec des logos qui se baladent et des listes dissidentes aux élections locales. On ne l'a jamais vu dans un pays. Le fait qu'il ait laissé faire ça, c'est une complicité

De même, on peut se demander d'où ils (dissidents aile Moukoueke) tirent  les moyens puissants qu'ils brandissent dans leurs réunions. Donc il y a effectivement complicité du pouvoir.