Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

@Candidat Mokoko face à la presse
@Candidat Mokoko face à la presse

Le général Jean Marie Michel Mokoko s’est plaint le 7 mars à Brazzaville des « interpellations intempestives » de la police qui perturbent sa campagne électorale en vue de l’élection présidentielle du 20 mars prochain. Il a demandé que ces poursuites soient suspendues jusqu’à la fin des votes, afin de lui permettre de mieux battre sa campagne.

« Si on ne m’empêche pas de sillonner le pays, j’irais à l’encontre de mes compatriotes qui m’attendent, qui veulent m’écouter et avec qui nous allons échanger sur plusieurs points », a indiqué le candidat Mokoko devant des journalistes.

Il a souligné que les poursuites lancées contre lui par les services de police ne lui permettaient pas de mener sereinement sa campagne électorale. « La bienseillance voudrait que, à cette étape de campagne électorale, que ces poursuites soient suspendues pour me permettre de battre campagne », a-t-il estimé, assurant même qu’il se mettrait à la disposition des enquêteurs une fois que le processus électoral sera terminé.

Le général Mokoko se dit moralement en forme, « c’est physiquement que je serai fatigué ». Sa direction de campagne a en effet mis en place un programme de campagne pour sillonner le pays. Dès ce mardi, le général devrait tenir un meeting à Kinkala dans le Pool, après les étapes de Linzolo, Boko et Mbandza Ndounga où il saluera des potentiels électeurs. Un grand meeting est prévu pour le 12 mars à Pointe-Noire. Le même jour, son adversaire, Denis Sassou N’Guesso, un autre général, rassemblera ses partisans à Brazzaville.

Si jamais il était élu, Jean Marie Michel Mokoko promet d’organiser les états généraux de la nation tel que le réclament depuis juillet 2012 plusieurs opposants comme Clément Mierassa, Christophe Moukoueke, Jean Itadi, Mathias Dzon, Guy Romain Kinfounsia… D’après, le PSDC de Clément Mierassa a déclaré le 7 mars que son parti soutenait la candidature du général Mokoko. « Il faut redonner confiance au peuple. Une fois élu, la première chose à faire c’est moraliser l’administration publique, et discipliner les forces armées », a promis Jean Marie Michel Mokoko.

Tag(s) : #Général Mokoko, #campagne électorale à Brazzaville, #Election présidentielle au Congo, #Elections, #Congo-Brazzaville, #BrazzaPLUS
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :