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Salves de liesse des militants de l'opposition
Salves de liesse des militants de l'opposition

Une demie douzaine des leaders du Collectif de l'opposition congolaise a exigé le 26 février à Brazzaville l'ouverture du dialogue national inclusif au cours du moins de mars. S'exprimant devant un millier de militants venus pour une rencontre citoyenne au palais des congrès de Brazzaville, ces dirigeants de l'opposition ont estimé qu'"il faut s'y prendre à temps" et que "le mois de mars est celui qui convient le mieux pour démarrer les choses".

De Mathias Dzon à Clément Mierassa en passant par Guy Romain Kinfounsia, Christophe Moukoueke ou Jean Itadi, l'exigence a été la même cet après-midi à Brazzaville: "Il faut la tenue du dialogue en mars". "Le Collectif des partis de l'opposition congolaise exige la convocation d'un vrai dialogue national inclusif pour analyser la situation politique préoccupante actuelle et y trouver des solutions consensuelles et adéquates", ont-ils dit dans le mot liminaire qui a été lu dans une salle pleine comme un oeuf.

"Nous appelons au dialogue pour régler les problèmes de gouvernance électorale et de la sortie de Denis Sassou N'Guesso. Il ne faut que certaines personnes pensent qu'après le pouvoir actuel, le Congo sera la Libye", a indiqué Mathias Dzon, président de l'Union patriotique pour le renouveau national (UPRN), appelant dans les foulée les militants à se lever pour obtenir cette exigence dès le mois prochain.

Pour Christophe Moukoueke du Congrès africain pour le progrès (CAP), "il est bon de parler du dialogue maintenant, sans plus attendre". Il a fustigé l'attitude du Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir) qui "n'a jamais accepté discuter avec l'opposition", "même le président Sassou ne dialogue pas avec son opposition". Martelant sur ce point, Mathias Dzon a informé que l'opposition avait déjà adressé deux lettres de demande de dialogue au président de la république. "Jusqu'aujourd'hui, nous n'avons jamais eu de suite. Cela veut dire qu'il ne veut pas du dialogue. Mais allons cette fois-ci le leur imposer", a-t-il annoncé, sans dire clairement comment.

"Nous n'acceptons de dialogue sur le changement de constitution. Sur ce point, notre position est claire. Nous allons au dialogue pour les questions de gouvernance électorale et voire comment préparer en 2016 l'alternance démocratique dans notre pays. Si de l'autre côté au PCT, on parle du dialogue en mettant en avant la question de la constitution, alors nous ne parlons pas de même dialogue, le nôtre n'évoquera pas la constitution", a tempêté Clément Mierassa qui sous la pression de l'assistance a fini par lâché ce que les militants attendaient de lui : "Il ne reste plus de 532 jours de pouvoir au président Sassou".

Chantant à tue-tête l'hymne national, les militants de l'opposition ont pris l'engagement de faire aboutir leur exigence. Ils en ont appelé au président de la république afin ce dialogue dans les plus brefs délais.

Ecoute religieuse de l'exigence du dialogue en mars

Ecoute religieuse de l'exigence du dialogue en mars

Tag(s) : #Politique
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